Pourquoi faites-vous partie du CAL de Cognac ?
Si Cognac n’est pas la seule commune à laquelle la réduction des dotations de l’état pose des problèmes budgétaires, sa démarche participative, invitant des acteurs locaux à réfléchir aux solutions possibles, m’a immédiatement séduit. Une démarche tellement au cœur de mes préoccupations citoyennes actuelles : le partage et la participation du plus grand nombre.
Est-il possible que des citoyens « informés » proposent des solutions auxquelles les élus peuvent ne pas avoir pensé ? J’ai aimé la question et je me suis dit qu’il n’y avait pas grand risque à tenter l’aventure ! Au pire, nous allions apprendre à nous connaître, nous apprécier, voire créer quelque chose ensemble...
Qu’est-ce que ça vous a apporté de travailler avec une chargée de mission de l’Ifrée ?
Cette démarche exigeante, innovante, proposant à des personnes si diverses de faire groupe, avait besoin d’un cadre. En appui d’élus et de services municipaux très impliqués, l’Ifrée a été un partenaire ouvert, créatif et à l’écoute.
Si, dix mois après le lancement de la démarche, nous étions plus d’une trentaine d’acteurs à présenter aux élus le résultat de nos travaux, c’est bien que l’Ifrée a su définir un cadre garant de la cohésion du groupe et de la réussite de cette expérience.
Pour vous, le comité des acteurs locaux a-t-il été une bonne expérience ?
Ma participation au Comité des acteurs locaux a été l’opportunité de poser un regard différent sur le territoire dans lequel je vis. Toutes ces réunions m’ont permis de connaître les acteurs qui « administrent » notre quotidien. J’ai pu appréhender une infime partie (ce n’est qu’un début j’espère) des problématiques auxquelles ils sont confrontés et apprécier la qualité de leur démarche pédagogique.
Oui, trois fois oui, je peux le dire, ce fut une très belle expérience à laquelle j’invite le plus grand nombre à participer. Nous avons tant à faire ensemble et en collaboration avec nos institutions.