Sur quel projet avez-vous travaillé avec l’Ifrée ?
J’ai travaillé avec l’Ifrée sur le projet de méthanisation agricole porté par le GAEC Biraud-Paillat* basé à Mauzé-sur-le-Mignon. L’Ifrée était en charge de l’animation de la démarche de dialogue avec les habitants.
Depuis le début de la phase d’étude, trois collectivités sont concernées par le projet : la commune de Mauzé-sur-le-Mignon, la CAN et le Conseil Départemental des Deux-Sèvres. Et c’est bien en tant que Vice-présidente de la CAN en charge du Développement durable que j’ai participé aux réunions du Comité de concertation animées par l’Ifrée.
Dans ce Comité de concertation, nous avons pu, avec les autres élus présents et les porteurs du projet, assurer le suivi de la démarche de dialogue. Ce type de dispositif est complexe et soulève de nombreuses questions sur le plan environnemental : c’est pour cela que l’appui du CRER (Centre Régional Energies Renouvelables) sur le plan technique et de l’Ifrée sur le volet « animation du dialogue » a été important.
Pour vous, qu’a apporté l’Ifrée sur ce projet ?
Je crois que c’est le regard extérieur de l’Ifrée sur le projet qui s’est avéré un apport utile et aidant dans la démarche de dialogue souhaitée par les porteurs de projet.
Dans la phase d’entretiens avec les habitants, en préalable à la réunion d’information, l’Ifrée a su rendre compte de la parole des acteurs et ainsi nous montrer la diversité des points de vue. C’est ce travail qui nous a ensuite permis de construire le temps d’information sur le projet.
Au cours de la réunion publique, l’Ifrée a joué son rôle d’animation du dialogue en permettant à tous d’exprimer des regards divers, voire divergents sur le projet, contribuant ainsi à une meilleure appropriation des enjeux du projet par les personnes présentes.
Enfin, pour les porteurs du projet, ce n’est pas tant dans la connaissance technique de la méthanisation que l’Ifrée s’est illustré, il y avait le CRER pour cela, mais dans l’animation de cette démarche de dialogue que je qualifierais de « constructif ». L’Ifrée avait le souci d’aider les membres du GAEC Biraud-Paillat à mieux appréhender toutes les facettes du dialogue en associant les habitants et les acteurs du territoire : ce fut une plus-value importante dans la phase d’étude du projet.
*Groupement agricole d'exploitation en commun Biraud-Paillat