« La participation ne se décrète pas, elle relève de la volonté, autant de ceux qui souhaitent la mettre en place, que de ceux qui vont participer et contribuer à enrichir les projets, plans d’actions ou avis soumis à leur réflexion et confrontés à leur engagement de contribuer. Un processus que nous connaissons depuis longtemps nous permet de mettre en marche cette dynamique citoyenne qui sait alterner le personnel et le collectif, la réflexion et l’action, le besoin de faire société et l’engagement individuel. Il s’inscrit très clairement dans toute démarche éducative qui mène à l’épanouissement et à l’émancipation des personnes et à l’exercice responsable de leur pouvoir d’agir. »
Ce paragraphe est extrait de la brochure Collectivités et participation, Décider autrement en juin 2016 :
https://www.ifree.asso.fr/images/publications/autres/fascicule_participation_interactif.pdf
Un des défis majeurs qui nous est lancé par la crise sanitaire liée au Covid-19 est du ressort de la démocratie dans tout ce qu’elle a de plus riche avec l’implication citoyenne notamment dans les dispositifs de concertation et de dialogue environnemental et/ou territorial.
L’Ifrée y œuvre depuis plus de 20 années avec le souci permanent de mettre en place avec ses partenaires des démarches éducatives pour le plus grand nombre.
C’est bien dans cet esprit que nous continuons à dialoguer avec toutes et tous, institutions, services de l’Etat, collectivités, entreprises, associations, et toute personne qui souhaite contribuer à cette dynamique.
Entre la sécurité sanitaire et la possibilité pour chacun de contribuer aux débats, il y aura sans doute un curseur à ajuster. L’Institut de la Concertation et de la Participation Citoyenne, dont l’Ifrée est membre, a tenté de faire le point sur les implications des différentes mesures conduisant à réduire la participation dans cette période d’état d’urgence sanitaire. Vous pouvez retrouver cette réflexion ici :
https://i-cpc.org/document/etat-durgence-sanitaire-et-droit-de-la-participation/